Merci Hollande !

Mais devons-nous vraiment accèpter cela ????????
Modérateurs : Ludo53, Golfistaff
Source: SpeedfansSouvenez-vous. En juillet 2013, on multipliait le nombre de radars automatiques sur le Périphérique parisien, et en janvier dernier dernier, on abaissait la limitation de vitesse de 80 à 70 km/h. Résultat : 20 % de PV en plus… Belle opération financière !
Du coup, le Gouvernement risque bien d’appliquer la même méthode au réseau secondaire : seront déployés avant l’été 31 radars embarqués supplémentaires, cette fois cachés dans des Citroën Berlingo, après les Peugeot 208 et Renault Mégane. Au total, ce seront 150 de ces voitures banalisées qui vont sillonner tous les départements de France métropolitaine, officiellement pour ‘lutter contre les excès de vitesse importants commis par une minorité d’usagers qui continuent à ne pas respecter les règles, et qui mettent en danger leur vie et celles des autres’, selon le communiqué de presse de la Sécurité routière. Celle-ci ajoute : ‘En quinze mois de fonctionnement, ces dispositifs ont généré 270 000 procès verbaux pour excès de vitesse’. Un chiffre drôlement élevé pour une minorité ! Surtout quand on sait que les excès supérieurs à 30 km/h représentent moins de 0,7 % du total… Il n’est d’ailleurs pas prouvé que les automobilistes coupables de ces infractions causent plus d’accidents que les autres.
En fait, si elle a été mise en stand-by pour éviter de trop fâcher les électeurs avant les européennes (avec le succès que l’on sait…), la mesure voulue par Manuel Valls, consistant à réduire la vitesse maxi de 90 à 80 km/h sur les départementales, risque bien d’entrer en application… Une fois que les radars embarqués seront tous en activité. On pourrait hurler au racket, mais ce serait bien sûr faire preuve de mauvais esprit.
Source: Automobile SportiveUn titre aussi provocateur n'a évidemment pour autre objectif que de faire ouvrir les yeux sur une triste réalité de la sécurité routière : en comparaison avec les 11 premiers mois de 2013, l'accidentalité enregistre en 2014 une augmentation de 5% des personnes tuées. Avec 279 personnes tuées sur les routes le mois dernier, contre 252 en novembre 2013, les accidents mortels augmentent même de 10,7%.
Certains medias et associations se jettent immédiatement sur cette "hausse spectaculaire" (sic) et y voient le signe qu'il est impératif de réduire la vitesse à 80 km/h sur les routes nationales. D'autres vont nous dire qu'on ferait mieux de revenir à la charrette à cheval, beaucoup plus sûre et écologique et enfin, les fabricants de radars ne vont sans doute pas louper une occasion pour refourguer quelques appareils supplémentaires "dernier cri", capable de vous prendre par devant et par derrière (c'est à peine imagé), à un ministère devenu plus accroc à cette source d'argent facile qu'un dealer des cités (708 millions d'euros de recettes en 2013).
Le constat global reste pourtant celui d'un échec, celui de la politique de sécurité routière répressive menée depuis une dizaine d'année. Ayant axé la force de frappe essentiellement (pour ne pas dire uniquement) sur la victimisation des excès de vitesse, on a tapissé les routes de radars de toutes sortes (180 véhicules de radars mobiles, 2187 radars fixes, 661 radars embarqués, 222 radars discriminants, 91 radars "tronçons" et 886 radars pédagogiques sont déployés au 1er décembre 2014), justifiés à grand renfort de statistiques. Mais nos responsables doivent désormais admettre que cela ne fonctionne plus, ou pas. Un effet de seuil est prévisible, inévitable et il semblerait qu'on y soit déjà arrivé.
Car, non, la sécurité routière et l'accidentologie ne sont pas une science exacte régie par une formule mathématique qui permet de tracer une ligne à la règle pour établir des projections chiffrées hypothétiques. Si la somme des hasards qui conduit un individu à un accident tragique était aussi simple que « 1 km/h en moins = 4% de morts en moins » il suffirait de baisser de 25 km/h les limitations de vitesse pour avoir 100% de morts en moins sur les routes. Pourquoi faire les choses à moitié si on connaît la solution depuis si longtemps !? Or, la seule chose qu'on mesure avec certitude, c'est l'aberration de la chose.
Il suffit d'ailleurs de lire les rapports de l'Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR) pour comprendre que l'enjeu du problème se situe bien ailleurs. Derrière l'écran de fumée statistique savamment interprété par les diverses associations anti-bagnole, le mois de novembre 2014 confirme la tendance de ces derniers mois, à savoir, une hausse de la mortalité, certes, mais principalement chez les usagers vulnérables que sont les piétons, + 15%, les cyclistes, + 5% et les cyclomotoristes, + 9%. Autrement dit, c'est surtout dans les villes que le problème se trouve, hors on continue à traquer les délinquants qui se risquent à rouler à 150 km/h ou plus sur des autoroutes où l'endormissement demeure la première cause de mortalité. Vous avez dit cynique ? non, ça ce n'est rien encore...
Sur les millions de voitures, vélos, motos et piétons qui ont circulé chaque jour en novembre dans toute la France, on mesure donc un écart de 27 morts. S'il ne faut pas évidemment pas remettre en cause les drames familiaux qui accompagnent ces accidents mortels, il est malgré tout impératif de remettre ces chiffres dans un contexte global.
100.000 morts par an liés au tabac, on fait quoi ? On augmente le prix du paquet de cigarettes.
40.000 morts par an dus au Diesel, on fait quoi ? D'abord on subventionne l'achat de petites citadines Diesel sans FAP avec un bonus "écologique" et ensuite on augmente le prix du litre de Diesel avant de se demander si on ne va pas carrément interdire le Diesel en ville (ce que fait l'agglomération de Tokyo depuis des lustres au passage). Là, on peut véritablement parler d'incompétence totale chez nos politiciens ou, pire, de cynisme voire de foutage de gueule absolu.
20.000 morts par an dus aux accidents domestiques, on fait quoi ? Bon, vous avez compris l'idée.
Bref, il convient de rappeler que la principale cause de mortalité sur la route, n'est PAS la vitesse. C'est un ensemble de facteurs parmi lesquels une météo peu favorable, évidemment écartée des variables mathématiques du modèle.
Si on décortique les principales causes d'accidents mortels en France (source Prévention Routière), on trouve en tête de liste la conduite sous influence de l’alcool. L’alcoolémie positive d’un conducteur est en cause pour 30,9% des tués sur la route. Peut-on espérer que les conducteurs "bourrés" seront moins dangereux avec une limitation à 80 des nationales ?
La survitesse vient ensuite, dans 25% des cas. Sur environ 4000 morts, nous en avons donc un millier qui roulait effectivement trop vite par rapport à al vitesse en vigueur sur le lieu de l'accident. Reste à savoir dans combien de cas cette survitesse a été la conséquence de la première cause, l'alcool, à laquelle il convient d'ajouter les stupéfiants, constaté dans 14,5% des accidents mortels en 2012. Ce n'est donc pas simple d'établir des faits chiffrés, surtout lorsque les principaux intéressés ne sont plus là pour témoigner.
Mais en schématisant à peine, imposer à tout le monde de rouler à 80 km/h sur les nationales revient à pénaliser 99,99% des gens qui ont une conduite sans accident pour protéger 0.01% d'usagers dont on considère que la vitesse a entraîné des décès. Ce serait donc un choix de société très fort dans ses implications, comme le fût en son temps le passage de 60 à 50 en ville. A la différence que ce dernier reposait sur des vraies données scientifiques, dont la première est la résistance du corps humain lui-même.
Ce qui nous amène à la 3ème cause de mortalité : le non-port de la ceinture. Aussi stupéfiant que cela puisse paraître, 21% des tués dans les véhicules n’avaient pas leur ceinture au moment de l’accident. Pour protéger ceux-là, il faudrait imposer les limitations à 50km/h sur toutes les routes, et encore...
Viennent ensuite des facteurs soit significatifs d'un manque de pédagogie et de responsabilité d'une partie des conducteurs, comme le téléphone au volant (2% des infractions en 2011) et le non respect des distances de sécurité (6,1% des tués de la route et 16,4% des blessés) ou encore de facteurs sur lesquels on n'aura jamais d'emprise comme la fatigue et la somnolence au volant (apparaît dans 8% des accidents mortels sur l'ensemble du réseau et c'est même l’un des principaux facteurs d’accidents sur les autoroutes), ou enfin la présence d’un obstacle fixe (arbre, véhicule stationné, glissières, mur, poteau, panneau de signalisation, bordure de trottoir, fossé etc.), facteur présent pour les accidents occasionnant 43% des tués.
Alors soyons réalistes, le risque zéro n'existe jamais, dans aucune activité humaine et l'objectif de "zéro mort" sur les routes restera toujours une marotte de politiciens et d'associations pour justifier des mesures toujours plus privatives et déresponsabilisantes. De nombreux pays ont déjà fait ce constat, comme l'Angleterre qui faute d'avoir encore les moyens d'entretenir son parc de cabines radars en a désactivé un grand nombre sans constater pour autant une hausse de sa mortalité routière.
De leur côté, les constructeurs et ingénieurs, eux, travaillent vraiment à améliorer notre sécurité. Très probablement, la voiture autonome sera la seule véritable prochaine avancée majeure en matière de sécurité routière puisqu'elle écartera le principal facteur variable et incontrôlable de l'équation : l'humain...
Madame, Monsieur,
Les pouvoirs publics sont en train de finaliser un plan à grande échelle pour prendre les conducteurs en tenaille : baisser les limitations de vitesse, et installer des radars-pièges.
Ils ont déjà commencé à tester en catimini leurs techniques d'arnaque un peu partout en France.
Première technique de racket : déplacer un panneau ou un radar pour augmenter les flashs. C'est comme ça que près d'Orléans, un radar s'est soudain mis à flasher à 50 et non plus 70 km/h : ils avaient bougé le panneau de sortie du village pour le mettre derrière le radar…
Autre technique : abaisser la vitesse près des radars. Exemple : 70 au lieu de 90 km/h pour le radar qui a le plus flashé en France en 2014. Résultat : 5,4 millions d'euros de racket à lui tout seul !
Et quand un radar ne flashe pas assez à leur goût, même traitement ! Près de Dieppe, en Normandie, ils viennent d'abaisser la vitesse au niveau de l'un des radars qui flashait le moins en France, pour qu'il rapporte plus.
Ca marche tellement bien que l'an dernier, les radars ont flashé plus de 20 millions de fois !
Et on ose encore nous affirmer que les radars ne sont pas là pour récolter de l'argent ? Chaque année, la répression routière ponctionne 1,7 milliard d'euros aux conducteurs.
Ce juteux pactole, le gouvernement a bien l'intention de le faire fructifier. Et pour ça, il veut abaisser la vitesse à 80 km/h sur les départementales et les nationales.
Seule une mobilisation massive de tous les citoyens et conducteurs responsables, qui n'en peuvent plus de ce racket permanent sur les routes, permettra de faire barrage à ce projet scandaleux.
Nous devons agir vite !
Car en ce moment-même, le gouvernement est en train de mettre au point la prochaine étape de son plan pour taxer et pressurer au maximum les conducteurs avec les radars.
Voilà comment ça s’est passé :
L'année dernière, le gouvernement a essayé une première fois de faire passer un abaissement de la vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire.
Au mois de juin, à force d'alerter et de mobiliser les Français, les membres de la Ligue de Défense des Conducteurs ont réussi à empêcher la généralisation du 80 km/h avec notre pétition "Non à la baisse des limitations de vitesse", signée par 1,5 million de personnes.
Face à toutes ces pétitions, que je suis allée lui remettre place Beauvau, le ministre de l’Intérieur n’a pas eu d’autre choix que de faire machine arrière.
Mais à peine un an après, le voilà qui remet ça sur le tapis. Au mépris de tous les citoyens qui lui ont fait part de leur opposition, au mois de mai prochain, il lancera sa grande "expérimentation" de l'abaissement de la vitesse à 80 km/h.
Et il a tout prévu pour que cette fois-ci, son tour de passe-passe fonctionne :
Il va abaisser la vitesse sur quelques routes. Puis il va nommer quelques personnes pour qu'elles décident, en regardant les résultats et en allant sur le terrain, si cette baisse de la vitesse est "efficace" ou pas.
Et ces personnes, savez-vous qui c'est ? Ce sont des membres d'une instance appelée Conseil national de la Sécurité routière (CNSR). Des experts en la matière, pourrait-on penser, impartiaux et indépendants. Sauf que quand on regarde le pedigree de ces pseudo-experts, on peut s'attendre au pire.
On y trouve par exemple :
- un psychologue pour qui la voiture libère les "pulsions" qui sont en nous. Autrement dit, pour lui, nous sommes tous des bêtes sauvages et des fous furieux en puissance…
- ou encore une présidente très connue d'une association anti-voitures, qui nous traite d'assassins à la moindre occasion, et qui fait le forcing auprès du ministre et dans les médias pour abaisser massivement toutes les limitations de vitesse.
Au final, c'est le CNSR dans sa globalité qui milite depuis des mois pour le passage à 80 km/h !
C'était déjà le CNSR, au moment des premiers radars automatiques en 2003, qui se "félicitait de l'installation des radars" et qui "engageait le Gouvernement à poursuivre cette politique".
Et à l'époque, déjà, les pouvoirs publics nous avaient fait le coup de la pseudo-expérimentation, validée par la "caution scientifique" du CNSR….Résultat, il y a plus de 4 200 radars sur les routes de France aujourd'hui.
Alors c'est sûr : si on laisse le champ libre au CNSR sur le terrain pour cette "expérimentation", plus rien ne pourra arrêter leur machine bien huilée. Et demain, c'est le 80 km/h qui nous attendra sur tout le réseau secondaire !
C'est pourquoi tous ceux qui, comme vous et moi, ont besoin de leur voiture pour se déplacer, doivent se mobiliser d'urgence pour faire barrage à leur projet de généralisation du 80 km/h.
Signez-vite la pétition de la Ligue de Défense des Conducteurs au ministre de l'Intérieur, et aidez-nous à agir sur le terrain pour tuer leur projet dans l'œuf !
Sinon vous imaginez ce qui va se passer, si toutes les départementales et les nationales sont à 80 ?
Non seulement on va rouler à la queue leu leu, comme des tortues…
…mais surtout, on ne va plus pouvoir faire un seul trajet sans passer à la caisse !
Le 80 km/h, ça veut dire :
-2, 3, voire 4 fois plus de PV qu'aujourd'hui ;
-Pertes de points à la chaîne, et pour beaucoup de conducteurs, l'obligation de faire un stage de récupération de points ;
Sans parler des pertes de permis. Rendez-vous compte : aujourd'hui, ce sont déjà environ 240 000 personnes qui perdent leur permis chaque année. Et un tiers d'entre elles perd son emploi par la suite, alors que le taux de chômage explose dans le pays…
Nous ne pouvons pas tolérer ça !
C'est pour empêcher que ce cauchemar devienne réalité que nous devons absolument empêcher la mise en œuvre de ce projet d'abaissement de la vitesse à 80 km/h.
La Ligue de la Défense des Conducteurs a élaboré un grand plan de contre-offensive, pour lequel j'ai besoin de votre soutien aujourd'hui.
Voilà ce que nous avons prévu pour faire barrage à ce projet scandaleux, avant qu'il ne soit trop tard :
Pour commencer, je veux envoyer des centaines de milliers de lettres-pétitions à Bernard Cazeneuve, pour lui montrer que les Français ne sont pas dupes de son "expérimentation".
Mais surtout, nous allons, nous aussi, passer à l'action sur le terrain.
Nous devons empêcher par tous les moyens le gouvernement et ses pseudo-experts de faire leur "cuisine expérimentale" dans leur coin, en délivrant les conclusions qui les arrangent sur le 80 km/h.
Et pour ça, nous allons, avec votre aide :
1. Faire le siège du ministère de l'Intérieur, pour obtenir les modalités exactes de l'expérimentation.
2. Former notre propre groupe de contre-experts, pour ne pas laisser le champ libre aux pseudo-experts du CNSR.
3. Etre présents sur les zones-tests, et mobiliser les membres de la Ligue de Défense des Conducteurs, pour surveiller la manière dont cette opération est menée.
4; Envoyer des centaines et des centaines de milliers d'e-mails et de courriers à travers le pays, pour informer le plus de Français possible de ce qui se cache derrière "l'expérimentation" du 80 km/h.
Pour organiser tout cela, notre équipe se démène au quotidien. Et avec ce plan de bataille, je le sais, nous pouvons forcer le gouvernement à renoncer à son projet de généralisation du 80 km/h. Ce ne sera pas facile, mais avec votre aide, c'est possible.
Vous vous en doutez, pour mener à bien toutes ces actions, il nous faut aussi pouvoir les financer. Je dois pouvoir organiser les déplacements sur le terrain, diffuser par millions ce message et notre lettre-pétition pour contrer la propagande du gouvernement… Tout ça coûte cher. Et nous devons agir vite.
Aussi, si vous avez la possibilité de faire un don à la Ligue de Défense des Conducteurs, ce serait une grande aide pour mettre en œuvre toutes les actions nécessaires à la réussite de notre contre-offensive contre le 80 km/h.
N'oubliez pas que pour mener à bien ce plan de bataille, il ne faut sauter aucune des étapes que je vous ai détaillées ci-dessus.
La première d'entre elle, c'est de signer notre lettre-pétition à Bernard Cazeneuve, pour lui dire que les Français ne veulent toujours pas du 80 km/h, et qu'ils ne sont pas dupes de sa soi-disant expérimentation.
Mais la seule chose qui permettra vraiment de faire barrage à la généralisation du 80 km/h, c'est le déploiement de notre plan d'actions sur le terrain.
Et ce plan, je ne pourrai pas le mettre en œuvre sans soutien financier de votre part.
Je permets d'insister car nous allons avoir besoin de tenir bon pendant des semaines, voire peut-être des mois, contre le gouvernement, pour pouvoir faire barrage efficacement à son projet.
Toutes les victoires que nous avons pu remporter jusqu'à présent - empêcher la généralisation du 110 km/h sur autoroute –là aussi, tout avait commencé par une "expérimentation !" – ou en juin dernier, quand nous avons empêché une première fois la généralisation du 80 km/h…
…Toutes ces victoires, nous avons pu les obtenir uniquement grâce au soutien financier de conducteurs et citoyens responsables et engagés, tels que vous.
Des citoyens qui, comme vous, refusent les manipulations scandaleuses opérées par les pouvoirs publics, et qui s'engagent à les combattre pour tous les moyens.
Mais vous le savez : sans don, il n'y a pas d'action possible. Et c'est tout notre combat qui peut s'arrêter du jour au lendemain.
Chez nous, pas de subventions qui tombent automatiquement chaque année. Et c'est d'ailleurs cette indépendance qui nous permet de lutter contre les abus des pouvoirs publics, pour défendre au mieux les intérêts des conducteurs que nous représentons.
Alors, s'il vous plaît, aidez-nous à mener cette grande contre-offensive contre le plan du gouvernement d'abaisser les limitations de vitesse, pour piéger et taxer massivement les conducteurs. Cliquez ici pour atteindre la pétition puis la page de don de l'association, totalement sécurisée.
Elle vous permet soit de faire un don par carte bancaire ou Paypal, soit de remplir un formulaire pour nous adresser votre don par chèque ou prélèvement.
Vous pouvez choisir de donner 20, 30, 50 euros, ou même plus. Avec 30 euros, je peux lancer dès à présent le top départ de notre plan d'actions sur le terrain.
Et dites-vous bien que quel que soit le montant de votre don, ce sera une aide précieuse pour faire barrage au projet du gouvernement de prendre les conducteurs en tenaille entre sa baisse généralisée de la vitesse et ses radars-pièges.
Par avance, merci pour votre engagement à nos côtés.
Cordialement,
Christiane Bayard
Secrétaire générale
01 40 01 06 51
23 avenue Jean Moulin 75014 Paris
Que n’y a-t-il eu d’effets de manche il y a un mois quand sont tombés les mauvais chiffres de la sécurité routière ! Ces imbéciles d’automobilistes se relâchent ! On roule trop vite ! Évidemment, en août, les gens ont pris leur véhicule et ont demandé à leurs proches : ‘tiens, et si on se tuait sur la route aujourd’hui ?’ Absurde.
En septembre, la mortalité routière a chuté de 17,4 % et, bizarrement, personne ne trouve à s’en réjouir. Personne n’y consacre de reportage édifiant. Le personnel politique et les associations anti-vitesse observent un silence éloquent. Et pourtant, avec ‘seulement’ 262 morts selon le bilan provisoire (il sera définitif après 30 jours), 2015 connaît le mois de septembre le plus sûr depuis pas mal de décennies. On a sorti les cotillons à Matignon ? Certainement pas.
En effet, ce bon bilan intervient quelques jours à peine après la divulgation du plan du CISR du 2 octobre, commission présidée par Manuel Valls. Ce plan comporte notamment un lot de mesures ineptes et liberticides jamais vu.
– Un patron ne veut pas dénoncer son employé pris en excès de vitesse avec un véhicule de sa société mais non identifiable ? Il encourra une amende de 650 €. Débile : une dénonciation ne constituant pas une preuve, l’employé concerné n’aura qu’à contester pour avoir gain de cause. Les pouvoirs publics refusent toujours de réaliser un vrai travail d’enquête pour identifier ceux et celles qui ont commis une infraction, et ce serait aux citoyens de le faire à leur place ? Fou !
– Pose de 10 000 radars automatiques factices, précédés par des panneaux avertisseurs. Ces cabines pourront de façon aléatoire contenir un vrai radar. Une mesure inutile car comme l’a démontré le magazine Auto Plus dans son numéro 1 413, globalement, la vitesse des usagers n’a augmenté que d’1 %, les excès les plus nombreux (mais faibles) étant enregistrés sur les autoroutes, les axes les plus sûrs. Mesure inutile mais aussi ruineuse : implanter un panneau coûte près de 3 000 €, ce qui donne un total de 30 millions d’euros environ. Et on n’a pas compté les cabines ! Par ailleurs, le nombre de radars embarqués va croître, tout comme celui des appareils multifonction qui pourront contrôler les distances de sécurité, les dépassements dangereux (on en commet beaucoup devant les boîtes à image, c’est sûr…) ou encore les franchissements de ligne blanche. Au total, de 4 200 actuellement, on passera à 4 700 radars dans les 3 ans à venir.
Cela rappelle un évènement écœurant : on a d’abord multiplié le nombre de cabines flashantes sur le périphérique parisien puis on a abaissé la limitation de 80 à 70 km/h. Belle souricière qui a eu pour corollaire une hausse de la mortalité sur ce boulevard circulaire…
– Élargissement du total des infractions constatables sans interpellation. Vous recevrez directement le PV chez vous. Mais comme vous ne serez pas formellement identifié, il sera relativement simple de vous défendre.
– Créations d’une base de données nationale de limitations de vitesse, accessible à tous, que les autorités compétentes pourront enrichir, et coopération étroite “avec les sociétés qui par leur activité peuvent concourir à la sécurité routière (aide à la navigation, téléphonie mobile…). Ça a l’air sympa comme ça, mais c’est franchement inquiétant. La fameuse base de données sera certes utile pour les véhicules autonomes mais aussi pour la mise en place du Lavia, ce dispositif dangereux empêchant les véhicules de dépasser quoi qu’il arrive la vitesse autorisée à un endroit précis. Cela dit, si toutes les voitures en étaient équipées, les radars ne serviraient plus à rien : peu de chances que le Gouvernement l’impose. En revanche, les compagnies d’assurance adorent les ‘boîtes noires’… Et la collaboration avec des entreprises telles que celle qui commercialise le Coyote n’a rien de rassurant non plus. Il faut savoir qu’elles “exploitent” certaines données relevées par leurs dispositifs (voir ici en page 9). Et si la Justice s’y octroyait l’accès pour mieux vous accuser ? Et si votre smartphone devenait votre pire mouchard ?
– Contrôles routiers avec des drones : on ne confondrait pas conducteurs et jihadistes ? Cette mesure délirante (homologuer de tels engins relèvera du casse-tête, et il faudra former les pandores à les utiliser) est surtout là pour ‘impacter les esprits’.
A vrai dire, il en va de même pour la majorité des autres mesures (22 au total), qui ont peut-être pour but de détourner l’attention de la plus scandaleuse d’entre toutes : les voitures contenant des radars embarqués, dont le nombre va croître, pourront être opérées par des sociétés privées ! Oui, vous avez bien lu, c’est un gouvernement soi-disant socialiste qui va privatiser une mission de police… Alors là, je ne vois pas comment nos dirigeants pourront expliquer qu’ils ne cherchent pas à faire rentrer de l’argent sous couvert de sécurité routière. Car les sociétés privées ont un but clair : engranger un maximum de bénéfices, ce que les Forces de l’ordre n’ont pas vraiment envie de faire. Les syndicats de police ont bien évidemment – et fort justement – dénoncé ce plan révoltant, mais cela n’a que très peu été relayé. Par ailleurs, on sait déjà que certaines des sociétés privées chargées d’enlever les véhicules en stationnement illicite et de les stocker ne respectent pas la loi concernant les PTAC, au mépris le plus total de la sécurité des usagers de la route. Certains véhicules sont même enlevés avant même que le PV ait été dressé. C’est totalement illégal mais bon pour les profits. Il semble évident que celles qui vont opérer les voitures-radars enfreindront la loi (notamment celle sur le temps de travail) dans le même but…
En fait, il y a fort à parier que ces mesures étaient prêtes depuis bien longtemps. Il fallait juste la bonne occasion pour les présenter, et le mauvais bilan routier du mois dernier est tombé à point nommé. Tout comme la calamiteuse affaire des diesels Volkswagen sera bien utile pour augmenter les taxes sur le gasoil (en évitant d’abaisser celles sur le sans-plomb, évidemment). Le nombre d’infractions constatées par les radars automatiques ne progresse plus guère. En regardant à plus long terme, on peut imaginer que si le système de contrôle reste en l’état, ce nombre va baisser, mettant en danger la rentabilité de ce système, par ailleurs onéreux à entretenir. Au Royaume-Uni, c’est ce qu’on constate, avec à la clé des désactivations de ‘speedcams’ non rentables (sans aucune conséquence sur la sécurité routière). Il est donc urgent de renforcer l’arsenal photographico-répressif pour assurer sa pérennité financière (près de 600 millions d’euros récoltés par an).
Si seulement les automobilistes et motards avaient eu le bon goût de se tuer en masse sur les routes en septembre pour ne pas donner tort au 1er Ministre… A nous en tout cas de nous mobiliser pour envoyer ce plan révoltant présenté et soutenu par Manuel Valls aux oubliettes !
Adopté par l'Assemblée nationale le projet de loi sur la justice du XXIe siècle autorisera les gendarmes et policiers à fouiller dans les données numériques des véhicules via le port de communication...
Source: Automobile Sportive.com